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Combler les lacunes sur le plan de l’interopérabilité – Partie 2

26 juin 2019 5 minutes
Communications Sécurisées
Équipements de Communication
Interopérabilité
Interventions d'urgences
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Originalement publié par Adam Stone dans le magazine C4iSR et souscrit par REDCOM

LA SÉCURITÉ : UN ENJEU DE LONGUE DATE 

Sur le plan pratique, la méthode de transmission des appels est généralement en cause lorsque les communications sont interrompues de nos jours. Les capacités des lignes ISDN à transmettre la voix, les données et les vidéos ne sont pas aussi élevées que celles des réseaux IP actuels. D’ailleurs, ces deux systèmes ne réussissent pas à s’interconnecter aisément. Pourtant, la plupart des dirigeants des opérations militaires continuent à se cantonner dans leur méthodologie désuète. Même si la VoIP continue à gagner en importance, les forces armées accusent toujours un retard à l’employer. En outre, même si les systèmes de renseignements ont migré vers des terminaux finaux au sein de l’univers IP, les dirigeants militaires continuent à utiliser des réseaux existants qui les empêchent de tirer pleinement parti de ces capacités.

Au milieu des années 2010, les dirigeants du Pentagone ont signifié qu’ils souhaitaient la résolution de ces problèmes dans un « avenir proche » par l’établissement d’un ensemble de capacités plus uniformes avant 2016. Cette démarche comprenait la capacité d’échanger la voix, les vidéos et les données au sein d’un seul et unique réseau. Une convergence de ce genre réduirait les coûts et rehausserait la coordination, grâce à l’appel interopérable comme pièce maîtresse du casse-tête.

Jusqu’à présent, il s’est avéré difficile pour les utilisateurs finaux de faire des appels point à point dans l’environnement éclaté actuel –compte tenu particulier d’un degré supplémentaire de complication associée à la nécessité d’assurer la sécurité à hauteur des normes militaires. Si les réseaux étaient libres d’entraves et si les communications circulaient ouvertement sans souci quant à leur sécurité, l’interopérabilité représenterait plutôt une préoccupation de moindre importance. Cependant, les préoccupations en matière de sécurité écartent cette possibilité. La circulation des communications militaires doit être bouclée solidement et les différents niveaux de communication doivent être associés à des niveaux de sécurité distincts.

Les planificateurs ont souvent dû – à juste titre – établir des mesures de contrôle rigides afin de maintenir la sécurité de la circulation des communications de la voix et des données. Toutefois, la rigidité de la structure a comme résultat, en fait, d’entraver les échanges fluides des communications entre les plateformes. Effectivement, ces mesures nécessaires de contrôle de la sécurité ont parfois écarté la possibilité de connectivité entre les systèmes disparates. Cindy Moran, de la DISA, décrit cet enjeu en ces termes : « Ils ont creusé un fossé, ce qui est bien; mais maintenant, ils ne savent pas comment traverser les eaux. »

NOUVELLES SOLUTIONS

En dépit de ces divers obstacles, les communications interopérables deviennent de plus en plus une réelle nécessité au sein des milieux militaires. Les solutions fondées sur les normes et les interfaces publiées contribuent à faire tomber les barrières et à créer des réseaux de communications uniformes, qui fonctionnent efficacement avec un éventail d’appareils et de plateformes.

La gamme de produits REDCOM est un excellent exemple de solutions efficaces. Certifiées à titre de contrôleurs de session DISA locaux, les solutions REDCOM sont compatibles avec presque n’importe quel médium. Elles assurent les communications par les réseaux de données, de voix conventionnelle, de satellite et de radio, en accord philosophique et pratique avec les normes (ouvertes) publiées.

Pour les planificateurs de télécommunications militaires qui s’efforcent de mettre en place l’interopérabilité, les efforts de REDCOM peuvent tracer la voie vers de possibles solutions. Plus précisément, cette entreprise s’est engagée à adhérer à un éventail de normes, dont : SIP, SCIP, V.150.1, T.38, IPv4, IPv6, ANSI 619a, MLPP, Q.955, C7, SS7, GR-303, V5.2, CAS, DTMF, MFC/R2, MF/R1, FGC, CLASS, ISDN, PRI/BRI et Euro ISDN.

Cette capacité d’interopération, même avec des systèmes existants, offre un avantage non négligeable aux planificateurs de réseaux militaires, puisqu’elle leur permet d’utiliser les ressources existantes faisant partie de leurs plans de communications.

« On doit pouvoir adapter la technologie au matériel existant et rassembler toutes ces autres capacités dans un seul et unique boîtier. La facilité de son transport devient un enjeu; son installation et son entretien aisé par une seule personne deviennent un enjeu. Cette dernière doit pouvoir utiliser un appareil qui est évolutif, de petite taille et facile à déployer, » a affirmé Kohlmeier.

Dans une perspective de conception, une certaine interaction entre les composantes matérielles et logicielles doit être possible pour assurer la véritable interopérabilité d’une solution. « Le matériel doit être en interface avec la couche de signalisation elle-même et être lié avec le matériel logiciel, afin d’interpréter les différents protocoles convenablement. Le logiciel doit être conçu de façon à faciliter l’interopérabilité, à y intégrer les applications qui permettent de transmettre les différents signaux et à convertir ces derniers en modes interopérables, » a ajouté Kohlmeier. « On doit disposer d’un matériel qui peut être lié directement à leur système et d’un matériel logiciel qui peut être lié au protocole que ces derniers utilisent. »

Si l’expérience REDCOM est à l’image des avancées industrielles, le respect des normes publiées peut aisément représenter la voie à suivre pour assurer des communications (C2) interopérables à l’avenir.

Il reste à voir si les forces militaires manifesteront la volonté stratégique et économique voulue pour se pencher sur ce genre de solutions.

« La problématique liée aux ressources est une préoccupation », a affirmé Brown. « Parce que de multiples architectures sont utilisées sur le terrain, en fin de compte, on doit installer des infrastructures en double. Dans un monde où les ressources sont en déclin, nous nous retrouverons bientôt dans une situation où ces fonds viendront à manquer. Il devient d’ailleurs de plus en plus difficile de se permettre toutes les différentes architectures propres à chaque communauté. »

Intégration de REDCOM à la gamme complète de produits Base Camp Connect

La plateforme REDCOM fait partie intégrante des solutions d’interopérabilité portatives et robustes de Base Camp Connect, qui sont destinées aux corps militaires expéditionnaires pour maintenir la sécurité des communications de la voix, des données et des transmissions radio, et ce, en moins de cinq minutes après leur déploiement.

Auteur
Base Camp Connect

Base Camp Connect est une entreprise qui développe, produit et commercialise des solutions de communication. Nous avons développé une solution unique qui fournit l'interopérabilité entre la voix, les données et les radios pour les militaires et les services d'urgence.

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